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4 constats marquants quand on lance une entreprise d'aide à domicile

Transformer le secteur
31/5/16

Nous avons lancé Alenvi par passion, par envie, et avec une vision d’innovation humaine et technique pour le secteur de l’aide à domicile. Nous n’avions pour autant pas d’expérience concrète du métier, du point de vue du prestataire. Si les dernières semaines ont été actives (recrutement, discussion avec de nombreux bénéficiaires potentiels et services sociaux d’hôpitaux…), elles ont été surtout l’occasion de découvertes et d’apprentissage.

1 : La passion du patient

Nous avons pu rencontrer dans les services sociaux des hôpitaux des gens passionnés et passionnants, qui travaillent dur avec un seul souci en tête : le bien-être du patient. Si les contraintes économiques, réglementaires ou sociales qui pèsent sur eux ne leur facilitent pas toujours la tâche, cela ne semble pas du tout leur faire oublier leur unique objectif : fournir les meilleures solutions possibles au patient. Cette observation peut paraître très naïve mais elle nous a réellement marqués. Nous venons du monde de l’entreprise où le client même si l’on dit qu’il est roi, n’est en réalité qu’une partie prenante au milieu des autres. Sa satisfaction est souvent plus vécue comme une nécessité que comme un moteur motivationnel ou un vecteur de sens. Chez nous le patient porte le nom de bénéficiaire, mais nous nous ferons fort de travailler avec la même passion !

2 : Un métier de valeur qui reste à valoriser

Nous serons tous un jour en contact avec des auxiliaires de vie, comme bénéficiaire ou comme aidant familial. Nous souhaitons tous qu’ils soient motivés et qualifiés quand nous aurons besoin d’eux. Et bien posons-nous la question des conditions dans lesquelles ils travaillent ! En réalisant une étude auprès d’auxiliaires, nous avons constaté que si 96% s’épanouissent au contact des personnes âgées, 88% souffrent d’un manque de communication entre collègues, et 77% souhaiteraient gérer leurs horaires avec une plus grande autonomie. Il y a donc beaucoup à faire pour rendre le métier d’auxiliaire plus valorisant et épanouissant et nous y travaillons dur chez Alenvi !

La gestion de la dépendance d’une personne âgée cristallise les sentiments de toute une vie.

3 : Des situations diverses et riches

Quand nous rencontrons des nouvelles situations, notre formation nous conduit à essayer d’en faire une typologie pour y apporter des réponses standardisées, formalisées sous la forme d’un “process”. Si cela permet d’organiser les choses de manière efficace, on touche parfois dans notre secteur aux limites d’une telle méthode. Les situations des bénéficiaires sont extrêmement diverses et complexes. Certaines personnes dépendantes acceptent l’aide, d’autres non, ou alors cela dépend de qui la propose...Certains aidants familiaux veulent que leur parent soit beaucoup aidé, parfois peut être trop, d’autres souhaitent que l’aide soit limitée au minimum. Quand il y a plusieurs aidants, ils sont parfois d’accord, parfois non. La gestion de la dépendance d’une personne âgée cristallise les sentiments de toute une vie. On peut prendre ce constat comme un facteur limitant pour la standardisation de l’approche commerciale ou de la relation client. On peut aussi le voir comme la promesse d’un métier riche et enthousiasmant si l’on se nourrit de l’empathie que l’on a tous en soi. Pour notre part, il nous a évidemment conforté dans l’idée que la seule manière de fournir une aide à domicile de qualité était de fédérer une communauté de collaborateurs inspirés et emphatiques.

Qui sait ce que fait un ergothérapeute, professionnel de santé clé pour maintenir l’autonomie le plus longtemps possible ?

4 : Un problème d’ignorance collective

Gérer la dépendance d’un proche âgé n’est pas facile. C’est souvent encore plus dur si on ne sait pas comment s’y prendre et si l’on a pas du tout préparé cette éventualité...Même si une grande partie de la population est concernée, nous restons collectivement très ignorants. Qui pense à aménager son patrimoine, ses revenus, son assurance pour pouvoir gérer son éventuelle future dépendance ? Combien de personnes âgées non dépendantes réfléchissent à l’aménagement de leur domicile pour prévenir les risques de chute qui concernent 1 personne sur 2 au dessus de 80 ans ? Qui sait vers quels services sociaux se tourner ? Qui sait ce que fait un ergothérapeute, professionnel de santé clé pour maintenir l’autonomie le plus longtemps possible ? S’il est bien sûr difficile de se projeter dans une éventuelle future dépendance, il est beaucoup plus douloureux de la vivre en étant mal préparé. Nous avons tous besoin d’en prendre conscience, et nous allons tout faire chez Alenvi pour proposer des contenus qui peuvent informer les gens !

Nous partagerons régulièrement ces constats sur compani.fr. C’est l’occasion pour nous de prendre du recul et de verbaliser notre engagement de tous les jours N’hésitez pas à réagir, à nous critiquer ou à nous encourager !

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