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Être formateur Compani : un métier profondément humain au service des professionnels du prendre soin

Formations
1/4/23

Formateur pour Compani, Guillaume Brabant est un expert du secteur du médico-social. Son parcours professionnel et ses expériences personnelles lui permettent aujourd’hui de maîtriser les enjeux opérationnels des professionnels du secteur et de leur proposer un accompagnement aligné avec leurs besoins. Il a accepté de se livrer sur son parcours, son métier de formateur et ses méthodes d’apprentissage.

Sommaire

1. Le parcours de Guillaume Brabant : un formateur aux multi-facettes dans le secteur du médico-social

“C’est un secteur que je connais, que j’ai vécu.”

2. Les rôles de formateur et de coach

“Si tu arrives à être à la fois coach et formateur, tu fais vivre une expérience, et c’est ce qu’il y a de plus fort.”

3. La pédagogie Compani

“Je trouve que chez Compani, on promeut l’expérience qui fait qu’on intègre et que c’est transformatif.”

“Une image ça vaut mille mots, une expérience ça vaut mille images qui valent mille mots.”

1. Le parcours de Guillaume Brabant : un formateur aux multi-facettes dans le secteur du médico-social

De dirigeant de structure à formateur

Guillaume Brabant construit sa carrière dans le secteur du médico-social au sein d’une structure d’aide à domicile qu’il dirige pendant 15 ans. Le contexte de l’épidémie de Covid-19 révèle des équipes qui travaillent de manière plus autonome, ce qui facilite l’adaptation des prestations à domicile et le fonctionnement global de la structure. Dans cette organisation, il ne trouvait plus nécessairement sa place ni son utilité au sein de ce collectif.

“J’arrivais toujours après la bataille, ils avaient déjà gagné les batailles.”

En parallèle, il avait découvert l’Aïkido puis la communication non-violente. Cette discipline lui fait comprendre “à travers l’utilisation du corps qu’il est possible d’être souple avec les gens et souple avec soi-même.” Il s'est formé au coaching pour accompagner ses équipes. De surcroît, ces prises de conscience poussent Guillaume à approfondir les notions de communication non-violente et d’auto-détermination. Ces expériences lui ont progressivement donné l’envie de transmettre et de développer ses compétences dans une voie de formateur et de facilitateur.

Y a-t-il des spécificités à exercer en tant que formateur dans le secteur du médico-social ?

Le parcours et l’histoire personnelle de Guillaume font qu’il connaît bien le secteur du médico-social, le fonctionnement des structures d’aide à domicile et des établissements médico-sociaux.

“Toutes les difficultés d’un dirigeant dans un service d’aide à domicile je les ai vécues très cruellement ce qui fait qu’aujourd’hui mon discours est parfois très juste.“

Selon lui, la spécificité du secteur réside dans l’empathie et la volonté d’apporter du bien-être aux bénéficiaires accompagnés.

“Il y a un vrai désir intime chez chacun des gens que je rencontre, du bien-être de l’usager, du patient ou du résident. C’est viscéral chez le soignant. C’est la spécificité du médico-social, du sanitaire, c’est que tu rencontres des gens avec une empathie qu’ils ont déjà développée sinon ils ne seraient pas là.”

Son rôle de formateur l’amène à développer la notion de communication empathique auprès des professionnels du secteur, afin de les aider dans l’accompagnement des bénéficiaires.

“Quand tu as un patient dément qui est persuadé qu’il est dans l’eau, tu mets tes bottes, tu vas dans l'eau avec lui, et ça se passe bien.”

Pourquoi former aux équipes autonomes dans le médico-social ?

Cette fonction de formateur permet à Guillaume de donner un sens aux professionnels qu’il accompagne, de leur donner les clés pour trouver des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent, de les aider à devenir co-responsables et qu’ils ne subissent pas leur travail. Son expérience de dirigeant lui a prouvé les bienfaits des équipes autonomes sur la structure, tout en gardant à l’esprit les difficultés, l'exigence et le travail que cela demande pour y parvenir.

“Aujourd’hui, j’accompagne des individus, des collectifs, des structures à la transformation en équipes autonomes parce que c’est pour moi l’expression de la communication non violente incarnée par l’entreprise. “

2. Les rôles de formateur et de coach

Quelle est la différence entre un formateur et un coach ?

“Si tu arrives à être à la fois coach et formateur, tu fais vivre une expérience, et c’est ce qu’il y a de plus fort.”

Le coach et le formateur sont deux fonctions distinctes qui impliquent des postures différentes.

-> Le rôle du coach

Pour Guillaume Brabant, le rôle du coach est d’avoir “un effet miroir” pour renvoyer des choses et mettre en lumière les non-dits.

“Le rôle du coach, c’est de prendre ce qui est implicite, et de le rendre visible.”
-> Le rôle du formateur

Le formateur lui, joue un rôle plutôt descendant en venant donner de l’information et apporter des notions théoriques aux situations vécues par les professionnels. Il doit être en mesure de s’adapter aux groupes qu’il rencontre : tous les professionnels ne sont pas au même niveau de maturité émotionnelle et d’autonomie au sein d’un groupe : “certains ont déjà fait un grand pas dans l’autonomie, d’autres sont encore en gestation d'autonomie”.

“Comme formateur, moi ce que j’aime, c’est réussir à répondre aux attentes spécifiques du groupe parce qu’ils ne sont pas au même stade d’évolution.”

Compani propose des déroulés flexibles et adaptables à chaque groupe. Le formateur est alors chargé de se saisir de ces contenus pédagogiques avec toute son expérience pour répondre au mieux aux besoins de chaque groupe en fonction de leur progression, à partir de leur point de départ, peu importe où il se situe.

“Le formateur, il va chercher les gens là où ils en sont.”

Quels outils sont utilisés par les formateurs ?

Les formations ont pour objectifs d’accompagner les professionnels dans leur évolution professionnelle, tout en leur donnant des clés et des solutions pour apprendre et se développer personnellement. Guillaume explique que lors de ses formations, il utilise des outils de Compani qu'il mixte avec sa touche personnelle.

Parmi les outils de Compani, Guillaume utilise notamment la rétrospective du “speed boat” qui permet de définir collectivement un objectif, la manière d’y parvenir et les freins à considérer, la méthode du co-développement, qui permet collectivement d’analyser une situation personnelle et de réfléchir à des situations complexes ou problématiques. Il utilise aussi des outils comme “La vie des Nous”. C’est un outil inspiré de l’Université du Nous permettant aux professionnels de prendre du recul sur les différentes phases par lesquelles les individus passent au sein d’un collectif, de leur rencontre jusqu’aux premiers conflits en passant par la phase de découverte et de coordination avec l’autre.

Par ailleurs, la touche spéciale de Guillaume est le dessin : le sketchnoting. Cette technique est construite autour de méthodes très expérientielles qui constituent pour lui la clé de l’apprentissage : “Une image ça vaut mille mots, une expérience ça vaut mille images qui valent mille mots.”

Quelles sont les qualités indispensables dans le métier de formateur et de coach ?

Selon Guillaume Brabant, être un bon formateur passe avant tout par le relationnel.

“Il faut aimer les gens.”

Il faut également être à l’écoute de ce qui est implicite, des ressentis de chacun des membres du groupe, de l’ambiance générale, et surtout des besoins. En tant que personne extérieure intervenant dans la structure, le formateur apporte une écoute dont les professionnels ont parfois besoin. Le formateur a ainsi pour mission d’adapter le déroulé des sessions et de prêter une attention particulière aux besoins exprimés ou ressentis afin d’y répondre et de les accompagner de la meilleure manière possible.

“Le job de formateur c’est avoir une croyance indéboulonnable que nous pouvons tous ouvrir nos ailes, qu’on a tous les capacités en nous.”

Qu’est-ce qui est plaisant dans le métier de formateur ?

“Je ne suis jamais aussi content que quand je sors d’une session de formation où j’ai réussi à éveiller la conscience d’une personne, une.”

Les groupes sont souvent hétérogènes lors des formations. Mais si les différentes sessions permettent à un noyau de personnes présentes de comprendre des notions, de sentir une différence entre les comportements initiaux et les comportements adoptés à l’aide des outils et de se rendre compte des progrès, elle sera en capacité de faire évoluer tout le groupe progressivement, au sein de sa structure.

Ce qui plaît à Guillaume dans le métier de formateur, c’est de pouvoir aider les professionnels à trouver de la clarté dans leurs relations au travail, à résoudre des conflits, à faire comprendre la puissance des outils utilisés pendant les formations, à faire vivre l’expérience de l’intelligence collective et de la communication authentique.

“Rien de mieux que la transfo en équipes autonomes car en équipes autonomes, tu as le berceau qui permet de se parler en authenticité, en vérité, de créer des liens entre Humains.”

Existe-t-il des échecs pendant les formations ?

Guillaume Brabant a déjà été confronté à des groupes qui ne sont pas impliqués dans les formations en cours, surtout lors d’une dynamique de transformation en équipes autonomes. Il s’agit souvent de professionnels qui n’ont plus confiance dans leur direction et qui ne souhaitent pas s’impliquer dans ce changement par peur d’être déçues. À nouveau, le rôle du formateur est de prendre le groupe là où il est pour que l’accompagnement proposé corresponde aux besoins du groupe. En cas de conflits, de désaccords, de problèmes au sein de l’équipe, il s‘agit donc déjà de travailler sur la communication et les fondamentaux du projet de création d’équipes autonomes au sein de la structure pour susciter de la compréhension et créer de l’adhésion de leur part.

“Il peut s’agir d’un groupe où ils ne voient pas l’intérêt parce qu’ils n’ont pas envie de s’investir parce qu’ils veulent se protéger.”

3. La pédagogie Compani

Les formations dispensées avec Compani

Guillaume dispense 3 formations pour Compani en lien avec la collaboration et la communication au sein de structures du médico-social.

- Construire une vision et un cadre pour mettre l’humain au cœur de sa pratique

Pendant cette formation, Guillaume accompagne des dirigeants et des managers de structures médico-sociales à définir collectivement la voie vers laquelle ils souhaitent se diriger. Les encadrants sont accompagnés sur le cadre qu’ils souhaitent définir lors d’une transformation organisationnelle, afin que les objectifs soient communs et que toutes les parties prenantes soient engagées dans le projet de la structure.

- Adopter une posture d’encadrant au service des professionnels du terrain.

Cette formation permet à des professionnels occupant des fonctions de managers comme les responsables de secteur, d’adapter leur mode de management pour adopter une posture de coach et d’accompagnateur auprès de leurs équipes dans le cadre d’une transformation managériale.

- Collaborer et partager les responsabilités en équipe.

Guillaume intervient au sein d’établissements médico-sociaux afin d’aider les professionnels à repenser leur manière de travailler collectivement et à co-construire un mode de fonctionnement fondé sur des responsabilités partagées.

Quelles sont les spécificités de la pédagogie Compani ?

Pour Guillaume Brabant, la pédagogie Compani repose sur la volonté de remettre l’Humain au cœur des métiers.

“La force et la puissance de Compani, c’est d’avoir saisi que l’élément humain est central dans l’apprentissage, que du coup faire vivre une expérience sera toujours mille fois plus puissant pour apprendre quelque chose que de voir une image, et qu’une image est elle-même mille fois plus puissante que de lire un bouquin.”

Remettre l’humain au centre des pratiques des professionnels induit un changement de regard dans la pratique des métiers et dans les modes de collaboration internes. Pour cela, les professionnels ont besoin de s’approprier les notions et de les utiliser, afin de les mettre en pratique dans leur quotidien. C’est la raison pour laquelle Guillaume est pleinement convaincu que les formations sont bien plus efficaces lorsqu’elles sont constituées d’expériences vécues, qui seront intériorisées et retenues par les professionnels.

“Je trouve que chez Compani, on promeut l’expérience qui fait qu’on intègre et que c’est transformatif.”
“Ce qui est transformatif, c’est toutes les expériences qu’ils vont vivre, qu’ils vont mener après.”
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